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PROGRAMME

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Le 07 septembre 2016
MATINEE APRES-MIDI
1 conférence plénière (1h)
3 tables rondes parallèles (1h30)
1 conférence plénière (1h)
1 conférence plénière (1h)
10 Sessions de communications parallèles (1h30)
1 conférence plénière (1h)
Le 08 septembre 2016
MATINEE APRES-MIDI
1 conférence plénière (1h)
3 tables rondes parallèles (1h30)
1 conférence plénière (1h)
1 conférence plénière (1h)
10 Sessions de communications parallèles (1h30)
1 conférence plénière (1h)
Le 09 septembre 2016
MATINEE APRES-MIDI
1 conférence plénière (1h)
10 Sessions de communications parallèles (1h30)
1 conférence plénière (1h)
1 conférence plénière (1h)
10 Sessions de communications parallèles (1h30)
1 conférence plénière (1h)

 

Liste des conférenciers (à compléter)

Xavier Blanco (Université Autonome de Barcelone)
Résumé

Titre : La variation diasystématique en phraséologie : le cas des pragmatèmes

Résumé :
Nous examinerons les différents axes de variation diasystématique d’une sous-classe particulière de phrasèmes : les pragmatèmes.

Un pragmatème prototypique est un énoncé autonome polylexical, sémantiquement compositionnel, qui est restreint dans son signifié par la situation de communication dans laquelle il est produit. Des séquences comme Danger de mort ; Soyez le bienvenu ou À qui de droit sont des pragmatèmes prototypiques. Les langues romanes, comme le français ou l’espagnol, en comportent plusieurs milliers.

Le pragmatème est nécessairement un énoncé autonome et il est nécessairement restreint dans son signifié par la situation de communication dans laquelle il est produit. Par contre, il peut ne pas être polylexical (Halte ! ; Enchanté !) et il peut ne pas être tout à fait sémantiquement compositionnel (p. ex., À vos souhaits, comme réaction à un éternuement, est difficilement interprétable par un étranger à partir du sémantisme de ses composantes).

Un pragmatème peut être marqué (ou présenter des variantes) d’après l’axe diatopique (géographique), diachronique (temporel), diastratique (niveau de langue), diatechnique (langues de spécialité), diamodal (écrit, oral), diaintégratif (emprunts), etc. Bien entendu, ces marques peuvent se combiner entre elles. Nous donnerons de nombreux exemples en français et en espagnol.

Franck Neveu (Université Paris Sorbonne)

Titre : Regarder la langue. L’impact des corpus sur l’évolution du domaine linguistique.

Jean Léo Léonard (Université Paris-Sorbonne)
Résumé

Jean Léo Léonard (STIH, EA 4509, Paris-Sorbonne)[1]

Titre : Flux de variation, auto-organisation, émergence : le diasystème comme système complexe

Résumé :
La Complexité, telle que la décrivait « en prose », pour ainsi dire, le sociologue et humaniste Edgard Morin dans les années (cf. La Méthode, 1977-2004), est aujourd’hui devenue l’un des plus grands paradigmes interdisciplinaires associant les sciences dites « exactes » et les sciences sociales. Si la ‘méthode’ en science des systèmes complexes consiste bel et bien à observer les flux d’information, à modéliser ou simuler leur auto-organisation, aboutissant à l’émergence de structures fluides et dynamiques, alors la dialectologie et la sociolinguistique constituent potentiellement de nouveaux horizons extrêmement prometteurs pour la Théorie de la Complexité (TC), et pour l’avenir de la recherche interdisciplinaire.
Dans la mesure où la TC ne se contente plus de décrire en prose ou de manière rhétorique les systèmes et les structures émergentes des interactions entre leurs composantes ou entre eux, mais se donne en outre les moyens de quantifier les observables ou de prédire des gammes de probabilités des structures émergentes, la dialectométrie et la classification automatisée (par ex. algorithme de Levenshtein) se prêtent particulièrement à l’application des méthodes de modélisation et de simulation en cours dans le monde des praticiens de la TC. Si toute langue est en soi, à des degrés divers, un système complexe, alors les diasystèmes (métasystèmes de langues naturelles, par la dimension polylectale) sont autant de « morceaux de choix » pour appliquer les techniques et méthodes de ce champ interdisciplinaire.
Cette conférence fera le point sur les résultats et concepts qui ont pu émerger récemment à travers des applications de la TC dans deux domaines linguistiques méso-américains – maya et otomangue (mazatec et mixtec) – et dans un domaine non-indo-européen observable en Europe (le basque, ou euskara), à l’aide de bases de données de première ou de deuxième main.
Nous proposerons une gamme de concepts en cours de développement, à partir des résultats du traitement quantitatif de ces données et de leur analyse qualitative, ancrée dans leur contexte ethnohistorique et écologique, dans une perspective propre à la TC, et nous rendrons compte des conditions de réalisation d’initiatives interdisciplinaires de ce type, du point de vue de la sociologie des sciences.

________________________

[1]Avec la collaboration de Els Heinsalu, Marco Patriarca (Institut de Biopysique de Tallinn, Estonie) & Pierre Darlu (CNRS).

Antonio Pamies (Université de Grenade)
Résumé

Titre : Comme on dit dans mon village, les métaphores sont-elles si dialectales que ça?

Résumé :
Dans bien des langues, l’usage de proverbes ou de locutions figuratives veut que ces séquences soient souvent précédées de connecteurs pragmatiques du type comme on dit dans mon village (esp. como dicen en mi pueblo), comme on dit chez nous (esp. como dicen en mi tierra) , comme disait ma grand-mère (esp. como decía mi abuela), etc. Cela semble suggérer l’existence d’un rapport entre ce type d’expressions et des variétés non-standard, soi-disant diatopiques ou diaphasiques, rapport qui, par ailleurs, semblerait communicativement pertinent aux interlocuteurs. Cette impression explique aussi que plusieurs recueils de proverbes ou locutions, ou des sites web plus ou moins amateurs, portent des titres du genre Comme disait ma grand mère. L’étymologie des termes idiotisme et idiomatisme (gr. ἰδιωτισμός) repose sur un paradoxe similaire: ceux-ci représentent les phraséologismes comme des constructions propres et particulière à une langue (Littré), alors que ce n’est pas nécessairement le cas. Les expressions introduites par ces connecteurs appartiennent souvent à la norme standard, y-compris quelques emprunts et même, parfois, des internationalismes circulant dans toute l’Europe.
Ce phénomène est certes d’ordre rhétorique mais il affecte indirectement le système, dans la mesure où il s’associe à une intervention métalinguistique du locuteur, suffisamment fréquente pour créer l’impression que ces formes linguistiques y soient en quelque sorte prédisposées, même si ces observations “dialectologiques” sont généralement fausses.

Jean-René Ladmiral (Université Nanterre Paris 10)
Résumé

Titre : De la traduction à la dialinguistique

Résumé :
Non seulement la traduction est une pratique et l’objet spécifique de la traductologie ; mais encore, plus généralement, elle constitue un « outil d’investigation linguistique » (S. Mejri). Ainsi la dichotomie fondatrice langue/parole est-elle au principe même de la traduction (langues/parole). Mais, dans la pratique, elle contribue aussi à l’ « ébrécher ». Entre temps, le renouveau des études sur la variation et la diatopie tend à élargir la brèche. Parallèlement, il convient de prendre en compte l’axiome d’idiomaticité et les décalages qu’induit la diversité des langues au niveau de la phraséologie. Tout cela conduit à mettre en œuvre une sous-discipline (très relativement nouvelle) des sciences du langage : la dialinguistique.

Vanderci de Andrade Aguilera (Universidade Estadual de Londrina)
Résumé

Título: Da divisão dialetal de Nascentes ao Atlas Linguístico do Brasil: os róticos em coda silábica interna nos subfalares do Sul do Brasil

(CNPq/Universidade Estadual de Londrina)

Resumo :
É inegável que os estudos dialetológicos, em particular, os geossociolinguísticos, avançaram consideravelmente nas últimas duas décadas impulsionados pelo Projeto do Atlas linguístico do Brasil (ALIB). Muitas pesquisas baseadas no corpus coletado para esse atlas vêm avaliando a divisão dialetal, alicerçada em dados fonéticos e prosódicos, proposta e aperfeiçoada por Nascentes em 1953, indicando dois grandes grupos de Falares: o do Norte e o do Sul. O primeiro divido em subfalares amazônico e nordestino e o segundo, por sua vez, compreendendo os subfalares baiano,
fluminense, mineiro e sulista. Estudos de Aguilera e Silva (2012), Aguilera e Kailer (2014), Cuba (2015), Romano (2015), Silva (2016), Aguilera, Castro e Kailer (inédito) sobre os róticos em coda silábica vêm sugerindo que é necessário reavaliar aquela divisão dialetal para uma nova proposta relativamente ao Falar do Sul, tendo em vista as profundas mudanças sócio-históricas ocorridas nos últimos 60 anos. Nesta conferência, pretendemos discutir a distribuição do /r/ em coda silábica interna a partir das cartas fonéticas do Atlas Linguístico do Brasil (CARDOSO et al, 2014) e dos registros constantes do banco de dados desse atlas. É nosso objetivo demonstrar que, não só as vogais pretônicas e a prosódia, mas também os róticos em coda silábica interna podem delimitar os subfalares do Sul e mostrar uma nova configuração devido à sua distribuição espacial pelas localidades do interior das Regiões Centro-Oeste, Sudeste e Sul.

Palavras-chave: Divisão dialetal. Falar do Sul. Róticos em coda silábica interna.

Suzana Alice Marcelino da Silva Cardoso (Universidade Federal da Bahia / CNPq)
Résumé

Titre : A Geolinguística do português na România Nova

Résumé :
Apresenta-se o desenvolvimento da Geolinguística no território brasileiro, considerando as características de que se reveste a língua portuguesa na România Nova, denominação que recobre a área das Américas para onde foram transplantadas línguas românicas, particularmente por volta do século XVI. Focaliza-se a questão numa perspectiva historiográfica, buscando estabelecer as etapas de desenvolvimento desse ramo dos estudos linguísticos no Brasil, e na perspectiva estritamente linguística, levando em consideração aspectos fonético-fonológicos, léxico-semânticos e morfossintáticos. Para tanto, examinam-se dados do Atlas Linguístico do Brasil (CARDOSO et al. v. 2. Londrina: EDUEL, 2014b) com o objetivo de detectar particularidades brasileiras com vistas a confrontá-las com a realidade do português europeu e, desse modo, encontrar os caminhos traçados pela Geolinguística, apontando linhas de continuidade, de conservadorismo e de inovação.

 

Professeur Institution Titre Email
Table ronde 1 – Aspectos do português do Brasil nos dados do ALiB
Résumé
▪Jacyra Andrade Mota (COORDENADORA) UFBA Variação fônica no português do Brasil, a partir dos dados do ALiB (capitais)
Résumé
jacymota@gmail.com
▪Felício Wessling Margotti
▪Vanderci de Andrade Aguilera
UFSC A variação do advérbio ‘menos’ no português falado nas capitais das regiões Centro-Oeste, Sudeste e Sul do Brasil
Résumé
felicio.margotti@ufsc.br
vanderci@uel.br
▪Maria do Socorro Silva de Aragão UFPB-UFC-ALiB Variação Léxico-Semântica de Bêbado nas Capitais Brasileiras – Dados do ALiB
Résumé
socorro.aragao@terra.com.br
▪Abdelhak Razky UFPA O conceito de agrupamento lexical a partir de cartas lexicais do ALiB capitais
Résumé
arazky@gmail.com
Table ronde 2 – Fraseologia e Tradução
Résumé
▪Aparecida Negri Isquerdo (UFMS/CNPq) (COORDENADORA)
▪Elizabete Aparecida Marques
UFMS Fraseologismos na língua oral: um estudo com base em dados geolinguísticos
Résumé
aparecida.isquerdo@gmail.com
eamarques@hotmail.com
▪Marcela Moura Torres Paim UFBA Os fraseologismos no campo semântico ciclos da vida nas capitais do Brasil
Résumé
marcelamtpaim@yahoo.com.br
▪Ines Sfar Université Paris-Sorbonne à préciser
Résumé
sfar.ines@gmail.com
▪Salah Mejri Université Paris13, CNRS, LDI (URM7187) Le traitement lexicographique des phraséologismes brésiliens dans VALEXTRA
Résumé
ssalah.mejri@gmail.com
Table ronde 3 – Variações e Políticas Linguísticas
Résumé
▪Cláudia Regina Brescancini (COORDENADORA) PUC-RS Estudos de Variação Fonética no Brasil
Résumé
claudiabresc@hotmail.com
Josane Moreira de Oliveira UEFS/CAPES Dialetologia e Sociolinguística: um encontro marcado no ALiB
Résumé
josanemoreira@hotmail.com
▪Sílvia Rodrigues Vieira UFRJ/CNPq/FAPERJ Sociolinguística Educacional no Brasil
Résumé
silviavieira@hotmail.com
▪Sílvia Figueiredo Brandão UFRJ/CNPq/FAPERJ Sociolinguística e Política Linguística no Brasil
Résumé
silvia.brandao@terra.com.br
Table ronde 4 – Ressources et Ingenierie Linguistique
Résumé
▪Jean-Pierre Colson (Animateur) Université de Louvain La problématique des ressources linguistiques du point de vue de la phraséologie informatique et de la linguistique de corpus jean-pierre.colson@uclouvain.be
▪Pierre-André Buvet Université Paris 13 Ressources linguistiques
Résumé
pierreandre.buvet@gmail.com
▪Luis Meneses-Lerín Université d’Artois Dictionnaires électroniques monolingues coordonnés des expressions figées français (France) – espagnol (Espagne) – espagnol (Mexique)
Résumé
jluis.meneseslerin@univ-artois.fr
▪Abdelhak Razky UNB/UFPA/CNPq/Comité du projet ALiB Les Ressources du projet Atlas Linguistique du Brésil (ALiB): l´aventure d´une grande famille
Résumé
arazky@gmail.com
Table ronde 5 – Variation et contact des langues
Résumé
▪André Thibault (Animateur) Université Paris Sorbonne Présentation et organisation du débat andre.thibault@uqtr.ca
▪Thouraya Ben Amor Université de la Manouba, Tunisie Situation de diglossie en milieu arabophone : Quelles variations dans la diglossie arabe en Tunisie ?
Résumé
bamorthouraya@yahoo.fr
▪Salah Mejri Université de Paris 13, France La phraséologie comme marqueur idiomatique de la variation linguistique
Résumé
ssalah.mejri@gmail.com
▪Didier Bottineau CNRS, LDI, Université Paris Nord (Villetaneuse) Variation et système: le cas du français calédonien
Résumé
didier.bottineau@ldi.cnrs.fr
▪Corinne Mencé-Caster à préciser Langues en contact, langues d’écriture et écritures des langues dans la Caraïbe franco-créolophone et hispanophone
Résumé
à préciser